Procès de Jawad Bendaoud : "J'avais besoin de savoir s'ils étaient des terroristes ou des imbéciles", explique une victime du Stade de France
Le "logeur" de jihadistes des attentats du 13-Novembre est poursuivi pour "recel de malfaiteurs terroristes" aux côtés de deux autres prévenus, Mohamed Soumah et Youssef Aït Boulahcen.
Ce qu'il faut savoir
Le procès du "logeur" de jihadistes des attentats du 13-Novembre se poursuit. Mardi 30 janvier, Jawad Bendaoud est jugé avec deux autres prévenus, dont le cousin d'Abdelhamid Abaaoud, cerveau présumé des attaques, à l'occasion d'un cinquième jour d'audience devant la 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Cette fois, la parole sera donnée aux parties civiles.
Ce procès, qui se déroule dans une ambiance tendue et surréaliste, notamment en raison de la personnalité du principal accusé, est le premier en lien avec ces attentats, qui ont fait 130 morts.
La parole aux parties civiles. Aujourd'hui, les parties civiles ont la parole. La première partie civile, Patrick, père d'une victime du Bataclan, a fait part de son sentiment : "Mon sentiment, c'est que monsieur Jawad Bendaoud ne pouvait que connaître ces terroristes", a-t-il déclaré.
Une audience agitée lundi. Lundi, l'audience a été brièvement suspendue après une vive altercation entre Jawad Bendaoud et Mohamed Soumah, deux prévenus poursuivis pour "recel de malfaiteurs terroristes". Le troisième prévenu, Youssef Aït Boulahcen, comparaît quant à lui libre, pour "non-dénonciation de crime terroriste".