Marion Maréchal-Le Pen: "Hollande nous a surpris, partiellement positivement"
Invitée du Grand Jury sur RTL/LCI/Le Figaro, la députée FN a aussi regretté que le président n'ait "pas parlé de l'immigration" devant le Congrès.
François Hollande "nous a surpris, partiellement positivement" dans sa réaction aux attentats de Paris et de Saint-Denis, même si "des carences très importantes" subsistent dans la lutte contre le terrorisme, a jugé dimanche 22 novembre Marion Maréchal-Le Pen (FN).
Le président de la République "nous a surpris, partiellement positivement il faut bien l'avouer, parce qu'il y a eu des inflexions positives", a déclaré la tête de liste FN aux élections régionales en Provence-Alpes-Côte d'Azur, invitée du "Grand Jury" RTL/LCI/Le Figaro.
"La France n'est pas une terre d'islam"
La députée du Vaucluse s'est ainsi félicitée du "virage à 180 degrés diplomatique sur la Syrie" et a approuvé "l'augmentation des effectifs de police, de gendarmerie et douaniers, qui avaient été saignés sous la mandature de Nicolas Sarkozy". Elle s'est également réjouie de "l'élargissement (annoncé) des modalités de déchéance de nationalité que nous demandions depuis très longtemps, même si jusqu'ici la loi qui permettait de déchoir la nationalité a été très peu utilisée".
"Néanmoins, notre rôle à nous est quand même de dire qu'il y a des carences très importantes", a observé la responsable frontiste. Dans son discours devant le Parlement réuni en Congrès lundi à Versailles, François Hollande "n'a pas parlé de l'immigration", ni "de l'idéologie derrière le terrorisme, à savoir l'islamisme", a regretté la benjamine de l'Assemblée nationale.
Disant une nouvelle fois dit que "la France n'est pas une terre d'islam", Marion Maréchal-Le Pen a jugé "normal" d'exiger des Français et des étrangers musulmans "qu'ils se plient à un mode de vie et à des valeurs façonnés par sept siècles de christianisme".
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