Procès des attentats du 13-Novembre : "On a d'abord dû absorber le choc", témoigne un garde républicain
Le président de la cour d'assises spéciale, qui juge 20 accusés, a prévu d'entendre une quinzaine de parties civiles chaque jour.
Ce qu'il faut savoir
C'est à leur tour de s'avancer à la barre pour mettre des mots personnels sur l'horreur et raconter leurs vies bouleversées : après les enquêteurs, les victimes viennent témoigner au procès des attentats du 13-Novembre devant la cour d'assises spéciale de Paris, à partir du mardi 28 septembre et pour cinq semaines. Cette première journée de témoignages sera consacrée aux victimes du Stade de France dont vous pourrez suivre les récits dans ce direct.
Une quinzaine de parties civiles entendues chaque jour. Le président de la cour d'assises spéciale, qui juge 20 accusés, a prévu d'entendre une quinzaine de parties civiles chaque jour. D'abord celles qui étaient autour du Stade de France, puis celles des terrasses et enfin celles du Bataclan.
Décliner ou pas leur identité ? Certaines parties civiles redoutent de décliner leur identité devant la cour, comme l'ont fait savoir leurs avocats vendredi. Ces personnes, rescapées ou témoins directs des attaques, ont "peur" de donner leur nom devant les accusés et craignent que leur statut de victime ne soit connu de tous après leur déposition. La question sera tranchée avant le début des auditions.
Une webradio pour les parties civiles à distance. Si certaines assistent aux audiences, d'autres n'ont pas eu la force ou la possibilité d'être présentes. Elles suivent le procès à distance, en léger différé, grâce à la webradio uniquement disponible pour les victimes.