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Procès des attentats du 13-Novembre : au troisième jour, les avocats de Salah Abdeslam sortent du silence

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Procès des attentats du 13-Novembre : au troisième jour, les avocats de Salah Abdeslam sortent du silence
Procès des attentats du 13-Novembre : au troisième jour, les avocats de Salah Abdeslam sortent du silence Procès des attentats du 13-Novembre : au troisième jour, les avocats de Salah Abdeslam sortent du silence (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3 - S. Neumayer, T. Le Bras, A. Blacher
France Télévisions
France 3

Lors du troisième jour des attentats du 13-Novembre, le président du tribunal a débuté l'énoncé des faits. Un moment douloureux pour les parties civiles déjà éprouvées par les prises de parole de Salah Abdelsam. Pour la première fois depuis le début du procès, les avocats de l'accusé se sont exprimés vendredi 10 septembre. 

À l'ouverture du procès des attentats du 13-Novembre, les avocats de Salah Abdeslam, seul survivant du commando, souhaitaient rester discrets. Au troisième jour d'audience, vendredi 10 septembre, ils se sont exprimés pour la première fois. "Les différentes prises de parole de leur client, souvent virulentes, les ont poussés à sortir de leur silence", explique la journaliste Sophie Neumayer en direct du Palais de justice de Paris. Face à l'indignation des parties civiles, les avocats du terroriste "souhaitent rappeler qu'il est d'usage qu'un accusé prenne la parole à son procès", ajoute la journaliste de France Télévisions. 

"Il ne faut pas surréagir"

"On peut interroger le contenu des déclarations, la forme des déclarations, le moment où elles ont été faites. Néanmoins, ces déclarations ont le mérite d'exister, et c'est ça les assises", explique Me Olivia Ronen, avocate de Salah Abdeslam. Face à l'émoi des victimes, le second avocat de l'accusé, Me Martin Vette, ajoute : "il ne faut pas surréagir, il ne faut pas que ce procès soit transformé en un buzz permanant. Il est important de sortir de la culture de l'immédiateté (...) il faut simplement faire preuve de calme et de serrenité", car le procès des attentats du 13-Novembre doit durer neuf mois, jusqu'en mai 2022.  

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