Procès des attentats du 13-Novembre : l'audience formellement renvoyée au mardi 25 janvier en raison du Covid-19
Ali El Haddad Asufi, l'un des 11 accusés comparaissant détenus, présentait des symptômes du Covid-19 à l'audience vendredi et a été soumis à un test qui s'est révélé positif.
La cinquième vague de l'épidémie perturbe décidément le procès des attentats du 13 novembre 2015. Après deux faux départs en raison du Covid-19, le principal accusé Salah Abdeslam ayant contracté la maladie à la fin de l'année, les débats sont de nouveau reportés. Ils ne reprendront pas avant le mardi 25 janvier à cause d'un nouveau cas positif parmi les accusés, a formellement annoncé, mardi 18 janvier, le président Jean-Louis Périès lors d'une audience express.
Ali El Haddad Asufi, l'un des 11 accusés comparaissant détenus, présentait des symptômes du Covid-19 à l'audience vendredi et a été soumis à un test qui s'est révélé positif. "Il ne pourra pas venir de la semaine (...) on pourra donc reprendre les débats le 25, sous réserve que son état de santé le permette", a déclaré le président de la cour d'assises spéciale lors d'une audience de moins d'une demi-heure, sans les accusés qui n'ont pas été extraits.
Salah Abdeslam interrogé les 9 et 10 février
Il avait déjà prévenu les parties par courriel, mais la procédure – "assez rigoureuse, il faudrait peut-être penser à l'adapter à notre époque", a relevé le magistrat – exige qu'une audience se tienne pour formellement renvoyer le procès.
"Sous réserve d'un autre problème sanitaire" comme la contamination d'autres accusés, assis relativement près les uns des autres dans un box fermé et une salle sans fenêtres, le procès reprendra mardi avec l'interrogatoire du Pakistanais Muhammad Usman. Celui du principal accusé Salah Abdeslam est dorénavant prévu les 9 et 10 février.
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