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Vidéo Procès du 13-Novembre : une journée dans les yeux d'une victime

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Le procès historique des attentats du 13 novembre 2015 vient de s'ouvrir : un moment important pour Arthur Dénouveaux, rescapé et président d'une association de victimes. Cette première journée au Palais de Justice, voilà comment il l'a vécue.
VIDEO. Procès du 13-Novembre : une journée dans les yeux d'une victime Le procès historique des attentats du 13 novembre 2015 vient de s'ouvrir : un moment important pour Arthur Dénouveaux, rescapé et président d'une association de victimes. Cette première journée au Palais de Justice, voilà comment il l'a vécue. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Le procès historique des attentats du 13 novembre 2015 vient de s'ouvrir : un moment important pour Arthur Dénouveaux, rescapé et président d'une association de victimes. Cette première journée au Palais de Justice, voilà comment il l'a vécue.

"Franchement, il fait beau, on n'a pas de masque, il y a des touristes. Typiquement, c'est tout ce que les terroristes auraient voulu voir disparaître de Paris. J'y vais. C'est vraiment comme quand tu plonges d'une falaise. Je sais que je vais sauter. Et puis on verra bien ce que ça donne à la fin." Voici les mots d'Arthur Dénouveaux, rescapé du Bataclan et président d'une association de victimes. Brut l'a suivi pour cette première journée au Palais de Justice. Si Arthur est prêt à voir les accusés dans le box, il appréhende surtout d'être replongé dans les témoignages de ce terrible vendredi 13 novembre 2015. "C'est hyper dur, je ne sais pas comment je vais le vivre", confie-t-il. Lors de ce premier jour de procès, le dispositif médiatique et de sécurité est impressionnant. "Donc là, c'est la découverte, avec tous mes sens, de choses dont j'ai parlé pendant des mois et des mois", explique Arthur.

"On est rentrés dans la longue litanie des noms"

Durant cette première partie de séance, Arthur a relevé deux moments forts : la prise de parole de Salah Abdeslam et du président. "On est rentrés dans la longue litanie des noms, on nous avait vendu une première journée où il se passait rien, et là, il y a eu des moments forts, il faut s'attendre à un truc d'une intensité sur 9 mois qui est vraiment dingue", confie Arthur. À la fin de cette première journée, le bilan est plutôt positif. "L'issue de tout ça en mai, c'est que la justice arrive à dire : les mecs méritent tant, pour telles raisons, dans le box", conclut-il.

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