Attentats : une initiative pour s'entraider entre victimes et parents de victimes
Des victimes de l'attentat du Bataclan se sont réunies avec des grands-parents endeuillés par les attentats de Nice, en 2016. Une initiative qui vise à trouver du soutien psychologique et à s'entraider.
C’est l’histoire de personnes que l’horreur a réunies. Une main tendue entre Lydia et Jean-Claude, victimes du Bataclan, et Annick et Alain Dariste, des grands-parents endeuillés à la suite de l’attentat du 14 juillet 2016, à Nice (Alpes-Maritimes). Une rencontre pour discuter de leur souffrance et s’entraider. "Par rapport au 13 novembre, on se dit qu’on forme une famille, mais la famille s’est agrandie car on est pleins d’empathie [quant] au fait qu’il y ait des victimes d’autres attentats, malheureusement", souligne Jean-Claude.
"Il faut essayer de se blinder"
C’est l’Association française des victimes du terrorisme qui a permis cet échange. "On est un peu une canne pour les soutenir", confie Lydia. Pendant trois heures, Lydia et Jean-Claude racontent le procès des attentats du 13 novembre. "Le plus dur a été la partie civile, c’est très douloureux, il faut essayer de se blinder [face] à cela", souffle Jean-Claude. Et Lydia d’ajouter : "Témoigner m’a permis de me dégager d'un poids et d'avancer." Une présence bienveillante dont Annick et Alain Dariste vont avoir besoin car, depuis l’attentat, le temps n’a pas fait son œuvre.
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