Blessés de guerre : des stages sportifs pour panser les plaies

Blessés lors d'attentats ou sur des terrains de guerre, ils souffrent notamment de stress post-traumatique et doivent se reconstruire. Sulayman, un soldat gravement blessé au Mali, et Lazarh, un civil victime de l'attentat de Nice, participent à un stage d'oxygénation organisé par le Cercle sportif de l'institution des Invalides. "Ça me fait vraiment du bien, ça me fait oublier ce que j'ai vécu auparavant. Faire du sport ça nous évacue, on pense à autre chose", raconte Lazarh pendant une balade en kayak dans les Calanques de Cassis (Bouches-du-Rhône).

Physique, mais " assez sympa"

C'est la première fois que Sulayman retrouve la mer depuis qu'il a perdu l'usage de ses jambes en 2020. Il partage cette expérience avec sa compagne : "Pour l'instant je me sens plutôt libre. C'est assez physique, mais c'est assez sympa." Quel que soit leur handicap, ces blessés de guerre doivent s'entraider au quotidien et vivre avec leur blessure qui peut aller bien au-delà du physique. Comme eux, une soixantaine de militaires et une dizaine de victimes d'attentats passent chaque année dans ces stages sportifs.