Cet article date de plus de sept ans.
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découvrir nos newsletters (Nouvelle fenêtre)Des dizaines de victimes du 13 novembre 2015 se sont fait tatouer. Une marque qu'il porte comme une "cicatrice".
Ils s'appellent Laura, Nahomy ou Ruben. Comme eux, des dizaines de victimes des attentats du 13 novembre 2015 se sont fait tatouer pour se souvenir, porter le deuil et réapprendre à vivre.
Certains rescapés sortis indemnes du Bataclan ou de l'attaque des terrasses parisiennes considèrent leur tatouage comme la "cicatrice" qu'ils auraient dû porter sur eux. Pour d'autres, le motif gravé sur leur peau peut être une façon de se souvenir de l'horreur vécue cette nuit-là, ou bien de signifier une note d'espoir. Certains portent aussi sur eux le deuil de ceux qui sont partis.
"Le tatouage est une manière de faire peau neuve, une métamorphose", rappelle David Le Breton, sociologue du tatouage à l'AFP. Il permet de "se réappropier la tragédie, de rester fidèle aux personnes disparues, à l'émotion du moment, d'avoir traversé la mort en restant indemne". Franceinfo a compilé les photos prises par Joël Saget et Eric Feferberg.
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