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Procès des attentats du 13-Novembre : une première journée éprouvante

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victimes emotions
victimes emotions victimes emotions (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo - S. Neumayer, H. Huet
France Télévisions

La provocation de Salah Abdeslam était redoutée par les familles des victimes et les rescapés des attentats du 13-Novembre. La première journée du procès, mercredi 8 septembre, a été chargée d'émotion et déjà de faits marquants.

On retient de cette première journée du procès des attentats du 13-Novembre les propos de Salah Abdeslam qui glace le sang tellement ils sont prononcés avec hargne, estime l'envoyée spéciale de France Télévisions Sophie Neumayer, mercredi 8 septembre sur franceinfo. "Je ne m'attendais pas à grand-chose de Salah Abdeslam. Je savais qu'il ne coopérerait pas", a confié Linda, rescapée du Bataclan. "J'ai été écrasé par l'émotion, par la solennité. Je suis submergé alors que je pensais être suffisamment armé pour affronter cette journée. C'est une réelle épreuve", a témoigné Gaëtan Honoré, autre rescapé de l'attaque du Bataclan du 13 novembre 2015.

Combattant "intérimaire"

Pendant sept heures ont été égrenés les noms des victimes et des rescapés des attentats. Une façon de rappeler l'ampleur de l'horreur de cette soirée. Il y a eu des moments de tension via des regards entre des parties civiles et les accusés également. Le président de la cour d'assises spéciale a tenu à rappeler qu'il faut maintenir la justice dans la dignité, ajoute Sophie Neumayer. Il ne s'est pas laissé démonter lorsque Salah Abdeslam a fait sa profession de foi ou quand le terroriste présumé a lancé qu'il était combattant de l'État islamique, il lui a répondu qu'il était plutôt "intérimaire".

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