: Vidéo "Les procès sont très frustrants pour les familles de victimes", explique le père d'une victime des attentats de 2015
Jean-Pierre Albertini a perdu son fils, Stéphane, dans les attaques du Bataclan. Dans son livre "Mourir au Bataclan", écrit quatre ans après le drame, il retranscrit sa douleur et la difficulté de faire son deuil.
"Pardonner c'est très difficile, parce que votre vie est impactée ad vitam eternam". Jean-Pierre Albertini, auteur du livre Mourir au Bataclan (Mareuil Editions) explique sur franceinfo, vendredi 13 novembre, la manière dont il vit le deuil de son fils, Stéphane, 39 ans, tué dans les attaques du Bataclan en 2015.
"Chaque parent de victime gère son deuil comme il le peut, pas tellement comme on le veut", explique-t-il. "Moi d'abord j'ai suivi des séances de thérapie, après j'ai assisté à des séances de séminaire, j'ai adhéré à des associations", détaille Jean-Pierre Albertini.
Interrogé sur ce qu'il attend du procès des attentats, qui reprend lundi, il explique : "généralement, les procès sont très frustrants pour les familles de victimes parce qu'il y a des procédures judiciaires qui sont très encadrées et qui ne correspondent pas forcément au temps sentimental des familles".
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