: Vidéo "On fait des ventes, mais le cœur n'y est pas", dit un fabricant de drapeaux français
Chez le groupe français Doublet, les salariés sont prêts à produire plus d'articles, mais "c'est un évènement que l'on ne souhaite pas", disent-ils.
François Hollande aimerait que chaque Français puisse pavoiser son lieu d'habitation avec un drapeau bleu blanc rouge, les couleurs de la France, vendredi 27 novembre, jour de l'hommage solennel rendu aux Invalides aux victimes des attentats du 13 novembre.
Des demandes de toutes sortes depuis les attentats
Les fabricants de drapeaux ont entendu la consigne. Dans une usine du Nord, chez le groupe français Doublet, les salariés sont prêts à multiplier les articles. Luc Doublet, patron du groupe français du même nom installé à Avelin (Nord), dit avoir reçu des demandes de toutes sortes depuis les attentats de Paris : des particuliers qui veulent savoir comment mettre le drapeau en berne, comment le monter, mais aussi des commandes de collèges, mairies et autres institutions.
Le patron reconnaît que les ventes vont augmenter, mais précise que "le cœur n'y est pas". "Pour une Coupe du monde, on est tellement contents de vendre un drapeau pour supporter la France, tandis que là, c'est de l'ordre du compassionnel." Une ouvrière, interrogée par France 2, se sent très concernée par les attentats : "Moi je dis que, chaque drapeau, c'est pour une personne de partie. C'est un évènement que l'on ne souhaite pas", dit-elle.
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