Attentats dans l'Aude : la question du traitement des fichés S revient
48 heures après les attentats de Carcassonne et de Trèbes, le relatif consensus de la classe politique a cessé. On observe les premières fractures.
La première à rompre ce fragile consensus politique post-attentats a été Marine Le Pen. La présidente du FN a écrit sur Twitter : "Ceux qui ont refusé la proposition des députés FN d'expulser immédiatement les étrangers fichés S porteront une responsabilité dans ce drame". Ce dimanche matin, Manuel Valls évoquait l'éventuelle rétention administrative des fichés S les plus dangereux. L’ancien Premier ministre socialiste reprend une proposition de Laurent Wauquiez, le président des Républicains.
Macron attendu au tournant
Depuis l'élection d'Emmanuel Macron, c'est le deuxième attentat après l'assassinat de deux jeunes femmes à Marseille. Comme le chef de l'État est confronté à un risque permanent d'attentats, il devient un président comme les autres. L'opposition veut le faire descendre de son piédestal. Pourtant, il a fait preuve d'une grande réactivité après l'attentat : retour précipité de Bruxelles pour diriger la cellule de crise puis tenue d'un conseil de défense. Pour l'opposition, ça ne suffit pas. Et les Français attendent de pied ferme Emmanuel Macron sur des résultats, sur des actes.
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