Attaques terroristes dans l'Aude : la garde à vue des deux proches de Radouane Lakdim prolongée

Article rédigé par Vincent Daniel, Raphaël Godet
France Télévisions
Publié Mis à jour
Un gendarme passe devant le Super U de Trèbes (Aude), samedi 24 mars 2018, au lendemain d'une prise d'otage menée par un terroriste jihadiste. (MAXPPP)

La petite ville de Trèbes dans l'Aude s'est recueillie, dimanche, à la mémoire des quatre victimes abattues par Radouane Lakdim.

Ce qu'il faut savoir

La garde à vue des deux proches de Radouane Lakdim interpellés après les attaques terroristes dans l'Aude a été prolongée dimanche 25 mars, a appris franceinfo de source judiciaire. Un mineur de 17 ans a été interpellé dans la nuit de vendredi à samedi. Vendredi soir, une jeune femme de 18 ans, compagne de Radouane Lakdim, avait également été arrêtée. Les deux gardés à vue n'ont pas fait valoir leur droit au silence. Cette garde à vue peut durer jusqu'à 96 heures.

Arnaud Beltrame est mort poignardé. Le gendarme, qui s'est substitué à une otage dans le Super U de Trèbes (Aude), est mort des suites de blessures infligées par un couteau au niveau du cou, a appris franceinfo dimanche 25 mars de source judiciaire. Le lieutenant-colonel a également été blessé par balles, mais ces blessures n'étaient pas létales, ajoute cette source.

Le patron de la gendarmerie salue la mémoire d'Arnaud Beltrame. "Le lieutenant-colonel est allé jusqu'au bout de son engagement, en cela la gendarmerie nationale est fière de ce qu'il a fait, fière d'avoir compté Arnaud Beltrame dans ses rangs. Son exemple doit nous inspirer au quotidien dans le service que nous rendons au service de la population et de nos concitoyens." Le patron des gendarmes, Richard Lizurey, s'est rendu  Carcassonne pour "partager l'immense tristesse" mais aussi la "fierté" de la gendarmerie après "l'acte héroïque" du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, qui s'est substitué à une otage dans l'attentat de Trèbes (Aude).

"L'heure n'est qu'à la compassion". Plus tôt, l'évêque de Carcassonne et Narbonne a présidé une messe dans l'église de Trèbes. "L'heure n'est qu'à la prière et à la compassion. Puissent de tels événements nous permettre de trouver le courage pour refonder une société où ils ne seraient plus possibles", a déclaré l'évêque Alain Planet.