Attentat de Nice : une première messe célébrée depuis l'attaque à la basilique Notre-Dame
Les paroissiens de la basilique Notre-Dame de l'Assomption de Nice sont réunis dimanche pour effectuer un rite dit de "réparation", trois jours après les attentats qui ont fait trois morts parmi les leurs au sein-même de la basilique.
Ce qu'il faut savoir
Trois jours après l'attaque meurtrière dans la basilique Notre-Dame à Nice (Alpes-Maritimes), les catholiques de la ville se recueillent dimanche 1er novembre, pour les fêtes de la Toussaint avec une prière particulière pour les trois victimes. Une messe est célébrée depuis 18 heures dans la basilique Notre-Dame. "En raison des restrictions liés aux conditions de confinement", elle ne sera ouverte qu'aux "paroissiens locaux nommément conviés à cette célébration", précise le diocèse de Nice. Le maire de Nice, Christian Estrosi, assiste à cette cérémonie. Suivez notre direct.
La France en vigilance maximale attentats. A la suite de l'attaque de Nice, le plan Vigipirate a été porté au niveau "urgence attentat" sur l'ensemble du territoire, le niveau le plus élevé. Le déploiement des forces de sécurité a été renforcé dans toute la France, notamment autour des églises.
Le profil de l'assaillant se précise. Brahim A., interpellé par la police, est âgé de 21 ans. Issu d'une famille modeste du centre de la Tunisie, il s'est tourné vers la religion depuis environ deux ans et avait traversé la Méditerranée en septembre, arrivant en Italie. Il avait été vu à proximité de l'église la veille de l'attaque et avait également passé la nuit dans un squat, a appris franceinfo, dimanche, de source proche du dossier.
Six personnes en garde à vue. Deux personnes supplémentaires ont été placées en garde à vue samedi en fin d'après-midi, a appris dimanche franceinfo de source judiciaire. Il s'agit de deux hommes âgés de 63 et 25 ans, présents au domicile de la personne interpellée à Grasse samedi. Au total, six personnes sont pour le moment en garde à vue dans ce dossier.