Attentat en Isère : pas d'unité dans la classe politique
Contrairement aux attentats de janvier, les critiques se sont très rapidement faites entendre du côté de l'opposition.
Bernard Cazeneuve a voulu rassurer les Français après l'attentat terroriste qui a coûté la vie à un chef d'entreprise en Isère. Le ministre de l'Intérieur a assuré avec force que le gouvernement continuait à agir sans trêve, ni pause, contre la menace terroriste, une sorte de réponse aux critiques formulées par l'opposition et qui mettent en cause les moyens déployés par l'Etat dans ce combat.
"Expulser les étrangers jihadistes"
Passé le temps de l'émotion après l'attentat, la droite réclame des mesures fortes, à l'instar de Claude Guéant, ancien ministre de l'Intérieur, qui propose de "renforcer les possibilités d'expulser des étrangers qui prêchent le jihad et la haine chez nous". Le Front national va plus loin : Marine Le Pen dénonce ainsi l'efficacité des services de renseignements. "Il faut maintenant prendre des décisions très fermes et les appliquer et fermer les mosquées salafistes", propose la présidente du parti, Marine le Pen.
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