Attentat en Isère : une décapitation pour se revendiquer du groupe Etat islamique ?
Jean-Charles Brisard, président du centre d'analyse du terrorisme, décrypte sur le plateau de France 2 l'attentat perpétré ce 26 juin dans l'Isère.
Un attentat a été commis ce vendredi 26 juin à Saint-Quentin-Fallavier (Isère). Une usine a été prise pour cible et un homme a été décapité par, selon toute vraisemblance, un de ses employés, suspect n°1 et interpellé sur les lieux. Cette méthode de mise à mort est une première en France. Inévitablement, elle rappelle les exactions des jihadistes en Syrie et en Irak.
"L'emploi de cette méthode barbare, qui est la signature de l'Etat islamique, témoigne manifestement de la volonté de l'auteur d'inscrire cette action dans la lignée de celles de l'EI", note Jean-Charles Brisard, spécialiste des questions de terrorisme, sur le plateau de France 2.
Deux premières en France
Ce geste terrible pourrait être une manière pour l'auteur de l'attentat de se revendiquer du groupe Etat islamique, bien que pour l'heure, il n'y ait pas de revendication. "C'est la première fois qu'on décapite un Français sur notre sol et qu'est envisagé un attentat-suicide", ajoute Jean-Charles Brisard.
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