Jean-Charles Brisard : "Entre 3 000 et 5 000 personnes à risque en France"

L'attentat perpétré en Isère ce vendredi 26 avril, fait forcement écho aux attentats de Charlie Hebdo en janvier dernier, même si les moyens utilisés ne sont pas les mêmes. "À côté des armes de guerre utilisées par les frères Kouachi et Amedy Coulibaly, on voit bien les différences de préparation", souligne Audrey Goutard.

Les priorités changent

Le suspect interpellé, Yassin Salhi, était surveillé par les services de renseignement pour radicalisation, mais en 2008, sa fiche S n'avait pas été renouvelée. "On suit des personnes pendant un certain temps, mais s'il n'y a pas d'indice de leur part d'une dangerosité quelconque ou d'un passage à l'acte éventuel, on va changer de priorité", explique en plateau Jean-Charles Brisard, expert international en terrorisme. "Aujourd'hui, entre 3 000 et 5 000 personnes sont considérées comme à risque", souligne l'expert en plateau.