Attentat déjoué à Saint-Etienne : "C'est une menace qu'on a parfaitement en tête" pour les JO, affirme le secrétaire général adjoint du Syndicat des cadres de la sécurité intérieure

"Les moyens sont mis absolument partout", affirme vendredi le représentant syndical, après l'annonce de la tentative d'attentat déjoué à Saint-Etienne aux abords du stade pendant les Jeux olympiques de Paris 2024.
Article rédigé par franceinfo
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Match de Ligue 1 entre l'AS Saint-Etienne et le Stade Reims, le 14 mai 2022. (THIERRY LARRET / MAXPPP)

"C'est une menace qu'on a parfaitement en tête et ça fait partie effectivement des plus hautes hypothèses qui sont envisagées", affirme vendredi 31 mai sur franceinfo Didier Rendu, le secrétaire général adjoint du Syndicat des cadres de la sécurité intérieure CFDT, alors que le ministère de l'Intérieur a annoncé qu'une tentative d'attentat sur les épreuves de football à Saint-Etienne prévue pendant les Jeux olympiques a été déjouée.

"C'est parce que nous sommes pleinement mobilisés et justement parce que nous envisageons ces hypothèses que nous sommes préparés à les empêcher", explique le représentant syndical. "Les moyens sont mis absolument partout", et pas seulement en Île-de-France ou sur Paris, assure-t-il.

La vie dans les territoires va continuer et c'était justement toute la difficulté dans le paramétrage du dispositif, de pouvoir répartir de manière équilibrée les forces dont on a besoin pour sécuriser les Jeux olympiques et pour permettre aussi aux territoires de continuer leur vie.

Didier Rendu, le secrétaire général adjoint du Syndicat des cadres de la sécurité intérieure CFDT

à franceinfo

La tentative de passage à l'acte déjoué était selon lui une "forme de jihadisme low cost". Il s'agit d'un jeune Tchétchène de 18 ans, qui prévoyait de s'en prendre à des supporters autour du stade de Saint-Etienne. Il a été interpellé le 22 mai dernier. "On avait affaire à quelqu'un qui n'était pas fiché, qui n'était pas connu des services de police et face à ce type de jihadisme, il ne faut pas que la réponse sécuritaire soit low-cost", défend-il, "on est donc attentifs aux coupes réalisées dans le budget de la police nationale, parce que la sécurité, elle a un coût, elle a un prix".

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