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Enquête ouverte sur les boucles de discussion Telegram du groupe d'extrême droite "FRDETER"

Le groupe d'extrême droite "FRDETER" utilisait des boucles de discussion Telegram pour échanger des propos racistes et lancer des appels à la violence.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le groupe d'extrême-droite "FRDETER" utilisait la messagerie Telegram pour échanger des propos racistes et des appels à la violence. (NIKOLAS KOKOVLIS / NURPHOTO / AFP)

Une enquête a été ouverte, jeudi 6 avril, sur des boucles de discussion Telegram utilisées par le groupe d'extrême droite "FRDETER" qui y échangeait des propos racistes et des appels à la violence, annonce le parquet de Paris. L'enquête a été confiée à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et aux gendarmes de l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité et les crimes de haine (OCLCH), a ajouté le parquet sans préciser les infractions retenues.

Lundi, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, avait dit travailler "aux suites judiciaires à donner" concernant ces groupes de discussion utilisés par le "groupe nationaliste français Deter [déterminés]" sur la messagerie chiffrée. Parallèlement, un signalement, via la plateforme Pharos, avait été adressé à Telegram pour obtenir leur fermeture. Depuis, la chaîne a été "fermée par Telegram", a assuré vendredi le ministère de l'Intérieur, sollicité par l'AFP.

L'avocat Nabil Boudi a de son côté indiqué à l'AFP avoir déposé une plainte contre X vendredi au Parquet national antiterroriste (Pnat) pour "association de malfaiteurs à caractère terroriste, divulgation de données personnelles d'un individu dans le but de lui nuire et provocation directe à la commission d'actes de terrorisme". Cette plainte collective a été déposée au nom de neuf personnes, dont des personnalités politiques, a précisé l'avocat.

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