Lutte contre la radicalisation : les précédents cas de dissolution d'associations
Après l'assassinat de Samuel Paty, une cinquantaine d'associations sont dans le viseur du gouvernement. Dans l'histoire récente, des cas de dissolution existent.
Le gouvernement veut frapper fort contre la radicalisation. Après l'assassinat de Samuel Paty, vendredi 16 octobre, l'exécutif a plusieurs associations dans le viseur. La dissolution de certaines est évoquée. "Le gouvernement peut dissoudre une association en Conseil des ministres par décret, si cette association a, par exemple, 'pour but de porter atteinte à l'intégrité du territoire national' ou si elle provoque 'à la discrimination, à la haine ou à la violence'", détaille Auberie Perreaut, journaliste à France Télévisions, dans le journal de 23 Heures de franceinfo, lundi 19 octobre.
Promotion de l'islam radical
"En 2016, l'association Sanabil avait officiellement comme mission d'améliorer les conditions de vie des détenus musulmans. Mais l'État l'a accusée de faire la promotion de l'islam radical et l'association a donc été dissoute. La même année, trois associations cultuelles liées à la mosquée de Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne) ont également été dissoutes", ajoute la journaliste.
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