: Vidéo Hommage à Samuel Paty : en cas de perturbations, "il y aura peut-être des sanctions", affirme Jean-Michel Blanquer
Le ministre de l'Éducation nationale affirme que les chahuts ou ricanements qui avaient émaillé la minute de silence en hommage aux victimes de l'attentat contre "Charlie Hebdo" en 2015 ne seront "pas acceptés".
"Il y aura peut-être des sanctions pour certains, en tout cas de la discussion, peut-être que les familles seront convoquées" en cas de perturbations lors de l'hommage à Samuel Paty prévu lundi 2 novembre dans les établissements scolaires, affirme Jean-Michel Blanquer sur France Inter. Cela avait été le cas par endroits, avec des bavardages, ricanements, chahuts, lors de la minute de silence après l'attentat contre le journal Charlie Hebdo, en janvier 2015.
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"On est prévenus et donc les élèves le sont aussi. Ça ne sera pas accepté", insiste le ministre de l'Éducation nationale. Il envisage les "sanctions qui sont prévues par le règlement" des établissements, mais aussi l'intervention des "équipes valeurs de la République" : "Si dans un lieu ça se passe mal, tout au long des prochains jours, il se passera quelque chose dans l'établissement, pour que les élèves soient entendus".
Augmenter le nombre d'heures d'éducation civique
Au-delà de la minute de silence, l'hommage comprendra la lecture de la lettre de Jean Jaurès aux enseignants et une heure d'éducation civique sur la liberté d'expression. Les professeurs devaient à l'origine bénéficier de deux heures de préparation pour ce cours, mais "depuis, est intervenu le nouveau protocole sanitaire, et l'atmosphère terroriste qui s'est empirée avec les attentats de Nice", regrette Jean-Michel Blanquer. "Bien sûr que j'aurais préféré que ces deux heures aient lieu", affirme-t-il, mais "ça n'aurait pas été raisonnable du point de vue des règles" de sécurité notamment. Selon le ministre, "les régions de France étaient dans l'impossibilité de changer les transports scolaires". En conséquence, "on ne voulait pas que les élèves s'agglutinent, en quelque sorte, en violation du protocole sanitaire et même de certains enjeux de sécurité".
Le ministre de l'Éducation nationale envisage également de faire passer le nombre d'heures d'éducation civique et morale à une heure par semaine au lieu d'une toutes les deux semaines. Il souhaite surtout "que nous reconnaissions l'engagement civique des élèves au travers du brevet". Il s'agirait de "récompenser et reconnaître quand les élèves s'engagent dans quelque chose", qu'il s'agisse d'un engagement associatif ou auprès d'une institution comme les pompiers, la police ou l'armée.
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