Attaque du Thalys : un accusé malade, le procès est suspendu en attendant un test au Covid-19
Le procès, qui doit s'achever le 17 décembre, reprendra lundi.
La crise sanitaire s'invite dans le procès de l'attentat déjoué du Thalys, qui avait eu lieu en août 2015. L'audience a été suspendue vendredi 27 novembre afin qu'un accusé, malade, puisse être testé au Covid-19. Le procès, qui se tient depuis le 16 novembre à Paris, reprendra lundi matin.
L'un des quatre accusés, Redouane El Amrani Ezzerrifi, un Marocain de 28 ans, présente de la fièvre et doit ainsi être examiné par un médecin et subir des tests, a indiqué le président de la cour d'assises spéciale à l'audience.
"Il tremble dans le box"
Interrogé par le président, depuis le box, l'accusé a d'abord assuré qu'il était capable de suivre les débats. "Il tremble dans le box, monsieur le président", est alors intervenu un avocat de la défense. "C'est un peu complexe, nous n'avons pas les moyens de faire le test maintenant et nous n'aurons pas l'information dans l'immédiat", a déclaré le président après une courte suspension. "Nous allons donc suspendre pour que vous voyiez un médecin et qu'un test soit fait pour voir ce que vous avez", a-t-il déclaré.
Redouane El Amrani Ezzerrifi est soupçonné d'avoir aidé le tireur du Thalys Ayoub El Khazzani et son commanditaire Abdelhamid Abaaoud, également coordinateur des attentats du 13-Novembre, à entrer en Europe.
A leurs côtés dans le box, Bilal Chatra et Mohamed Bakkali sont également soupçonnés d'avoir aidé les deux hommes à arriver jusqu'en Belgique. Le procès doit s'achever le 17 décembre.
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