Des résidus de timbres grecs retrouvés sur le colis piégé qui a explosé au bureau du FMI à Paris
Des résidus de timbres grecs ont été retrouvés sur le colis piégé, a appris franceinfo de source judicaire. Une assistante de direction avait été blessée dans cette explosion, survenue jeudi 16 mars en fin de matinée.
Ce qu'il faut savoir
L'enquête s'oriente vers la Grèce. Des résidus de timbres grecs ont été retrouvés sur le colis piégé qui a explosé, jeudi 16 mars, au bureau parisien du Fonds monétaire international (FMI), situé au 66, avenue d'Iéna, dans le 16e arrondissement de Paris, selon une source judicaire à franceinfo. Une assistante de direction avait été blessée lors de l'ouverture du colis. La section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une enquête.
Une blessée. Une assistante de direction, qui a ouvert le courrier aux alentours de 11h30, a été blessée dans cette explosion due à "un engin pyrotechnique ou un gros pétard", selon le préfet de police de Paris, Michel Cadot. La victime est "blessée au visage par des éclats ainsi qu'un blast aux tympans et est actuellement en traitement, sans qu'il y ait le moindre risque quant à sa vie ou à une urgence absolue", a indiqué le préfet de police.
Une enquête a été ouverte, notamment pour tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste. Les investigations ont été confiées à la Sous-direction antiterroriste (Sdat) et la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), a-t-il précisé.
L'explosion est "un attentat". C'est ce que le chef de l'Etat a déclaré en marge d'une visite à Toulon. Cet attentat montre que "nous sommes toujours visés", a ajouté François Hollande. "Il y a l'état d'urgence, j'ai annoncé qu'il devait être prolongé jusqu'au 15 juillet", a-t-il rappelé. Mercredi, le garde des Sceaux avait pourtant déclaré que le gouvernement avait "créé les conditions qui rendent possible une sortie de l'Etat d'urgence".