Les dix membres de l'ultradroite soupçonnés de vouloir attaquer des musulmans en France ont été mis en examen
Ces dix personnes avaient été interpellées dans la nuit du 23 au 24 juin par les services antiterroristes dans plusieurs lieux en France.
Dix membres de l'ultradroite soupçonnés de vouloir attaquer des musulmans en France ont été mis en examen, notamment pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle", a annoncé, jeudi 28 juin, une source judiciaire à France 2 et à l'AFP. Quatre d'entre eux ont été placés en détention provisoire, quatre autres sous contrôle judiciaire. Les deux derniers ont été incarcérés provisoirement en attendant d'être présentés devant le juge des libertés et de la détention.
Ces neuf hommes et cette femme, âgés de 32 à 69 ans, ont été interpellés dans la nuit de samedi à dimanche, en Corse, dans la Vienne, en Charente-Maritime et
en région parisienne. Parmi leurs cibles, ils évoquaient des islamistes sortant de prison ou des mosquées radicales. Certains d'entre eux avaient déjà testé des explosifs. Chez eux, les policiers ont également retrouvé 36 armes à feu, dont 31 sans autorisation. Les autorités craignaient "un passage à l'acte violent, aux contours demeurant toutefois imprécis à ce stade", selon le parquet de Paris.
Le 13 avril, la section antiterroriste du parquet de Paris avait confié à la DGSI une enquête préliminaire pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. L'enquête visait les agissements du groupe "Action des forces opérationnelles" (AFO), auquel les dix mis en examen sont soupçonnés d'appartenir. Leurs interpellations ont eu lieu dans le cadre de l'information judiciaire ouverte le 14 juin.
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