Policiers tués à Magnanville : Larossi Abballa a affirmé qu'il connaissait ses victimes
Le terroriste a déclaré au Raid que le commandant Jean-Baptiste Salvaing était venu chez lui auparavant.
Larossi Abballa, le terroriste qui a tué deux policiers à Magnanville (Yvelines) lundi 13 juin, a laissé entendre au Raid qu'il connaissait sa victime. Libération évoque un échange survenu entre la négociatrice de l'unité d'élite de la police et le tueur, qui s'était retranché au domicile de Jean-Baptiste Salvaing après l'avoir poignardé à mort. "Il était venu chez moi, maintenant c'est moi qui viens chez lui", aurait-il déclaré avant que le Raid ne donne l'assaut.
Le procureur de Paris, François Molins, a déclaré mardi que "Larossi Abballa connaissait la qualité de policier de Jean-Baptiste Salvaing". Mais cet échange entre le tueur et la négociatrice du Raid pourrait confirmer une piste évoquée dans l'enquête : Larossi Abballa aurait choisi ses victimes en raison d'un contentieux personnel.
La déclaration d'Abballa absente du dossier
Libération indique avoir recoupé la véracité de cette phrase auprès de "plusieurs sources policières". Cette déclaration n'apparaît toutefois pas dans le dossier à ce stade, selon le quotidien, qui évoque un probable "cafouillage lors du débriefing de la négociatrice du Raid".
Aucun élément ne confirme donc pour l'instant que le terroriste a bien croisé la route de Jean-Baptiste Salvaing avant cette attaque. Le commandant de police a toutefois été en poste au commissariat de Mantes-la-Jolie (Yvelines), ville où résidait Larossi Abballa, avant d'être muté à la Brigade anticriminalité puis à la Sûreté urbaine des Mureaux (Yvelines).
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