Policiers tués à Magnanville : le père de Jean-Baptiste Salvaing invite à "faire le choix de l'amour et non de la haine"
Plusieurs centaines de personnes se sont réunies à Pézenas, dans l'Hérault, pour un dernier hommage au couple, lundi.
La poésie contre la barbarie. Plusieurs centaines de personnes ont assisté, lundi 20 juin à Pézenas (Hérault), à un dernier hommage à Jean-Baptiste Salvaing, 42 ans, et Jessica Schneider, 36 ans, assassinés le 13 juin à Magnanville (Yvelines) par un jihadiste. Le père du policier y a délivré un "discours fait de mots simples et pétri d'émotion", écrit Le Figaro. Jean-Paul Salvaing, médecin à Pézenas, a notamment cité Alphonse de Lamartine, puis repris les mots d'un autre poète, Alfred de Musset.
"Faire un pas vers la paix"
"Nous voilà donc impuissants. Nous ne pouvons qu'accepter l'inacceptable", a-t-il dit avant d'inviter "chacun de nous à faire le choix de l'amour et non de la haine", relate Le Figaro. "Si on fait un pas vers la paix, alors leur sacrifice n'aura pas été inutile", a aussi estimé Jean-Paul Salvaing, selon Midi libre.
La famille avait choisi des textes de Gandhi et Martin Luther King pour clore la cérémonie. Les mots du pasteur américain assassiné "J'affirme ma foi dans l'avenir de l'humanité" ont notamment résonné à plusieurs reprises sous les platanes de la place de la mairie, où les deux cercueils étaient exposés. Le couple de policiers a ensuite été inhumé dans un cimetière voisin.
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