Policiers tués à Magnanville : les deux enfants du père seront pupilles de la nation
"Ils seront reconnus pupilles de la nation" car "leurs parents ont été visés parce que policiers", a expliqué François Hollande.
L'Etat ne les laissera pas tomber. Les deux enfants du policier tué seront tous deux "reconnus pupilles de la nation", a déclaré François Hollande mardi 14 juin. Le commandant de police et sa femme, également fonctionnaire de police, ont été assassinés lundi soir à Magnanville, dans les Yvelines. Ils avaient ensemble un petit garçon retrouvé indemne sur les lieux du meurtre.
"Leurs parents ont été visés parce que policiers"
"Le père avait deux enfants, le couple avait un enfant en commun", a précisé le président de la République, à l'occasion d'une déclaration conjointe à l'Elysée avec le président du Niger, Mahamadou Issoufou. "Ils seront reconnus pupilles de la nation" car "leurs parents ont été visés parce que policiers", a-t-il assuré.
Lundi peu après 20 heures, Jean-Baptiste Salvaing, 42 ans, commandant de police adjoint du commissariat des Mureaux, a été tué à coups de couteau devant son domicile par Larossi Abballa, 25 ans, condamné en 2013 pour participation à une filière jihadiste. L'assaillant a ensuite séquestré la compagne du policier Jessica Schneider, 36 ans, agent administratif du commissariat voisin de Mantes-la-Jolie, qu'il a égorgée, et leur petit garçon de trois ans et demi, retrouvé choqué mais indemne.
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