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Une information judiciaire ouverte après le meurtre des deux policiers à Magnanville

Deux proches du tueur, Larossi Abballa, ont été déférés au parquet en vue d'une mise en examen du chef de participation d'association de malfaiteurs terroriste.

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Publié Mis à jour
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Une banderole en hommage aux policiers tués à Magnanville (Yvelines) le 16 juin 2016. (DOMINIQUE FAGET / AFP)

Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire, samedi 18 juin, après le meurtre de deux policiers à Magnanville (Yvelines), pour trois motifs : assassinats sur personnes dépositaires de l'autorité publique, séquestration et participation à une association de malfaiteurs terroriste d'un ou plusieurs crimes. 

Deux proches du tueur, Larossi Abballa, ont été déférés au parquet en vue d'une mise en examen du chef de participation d'association de malfaiteurs terroriste, précise le parquet de Paris. Il s'agit de Charaf-Din Aberouz et Saad Rajraji, deux hommes condamnés en même temps que Larossi Abballa en 2013, à l'issue d'un procès d'une filière djihadiste à destination du Pakistan. Un troisième homme, âgé de 24 ans, placé en garde à vue, a été relâché samedi.

Le parquet anti-terroriste a été saisi après la mort du commandant de police Jean-Baptiste Salvaing, tué par un assaillant qui l'attendait devant chez lui, et de sa compagne Jessica Schneider, une fonctionnaire de police dont le corps a été découvert au domicile du couple. Leur enfant de trois ans a été retrouvé indemne à l'issue d'un assaut du Raid au cours duquel Larossi Abballa a été abattu.

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