: Vidéo Saint-Étienne-du-Rouvray : depuis sa sortie de prison, Adel Kermiche avait montré des signes de radicalisation

Tué par la police le 26 juillet dans l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray, Adel Kermiche ne cachait pas sa radicalisation depuis sa sortie de prison. Ces derniers mois, il parlait ouvertement dans son quartier de sa fascination pour le jihad et de son envie de ralier la Syrie. "Il nous disait qu'il fallait aller se battre, que la France était une terre de mécréants", témoigne un de ses amis. Selon ses proches, il parlait à peine l'arabe et s'était radicalisé en quelques mois sur Internet. Il ne fréquentait pas non plus la mosquée de la ville.

Un entourage impuissant

Depuis quatre mois, Adel Kermiche était assigné à résidence chez ses parents. Une famille estimée dans le quartier, comme en atteste Annie Geslin, proche de la famille : "Ils n'ont pas réussi à faire en sorte que leur fils revienne à un comportement, disons plus normal", dit-elle. À Saint-Etienne-du-Rouvray, beaucoup connaissaient le parcours radicalisé d'Adel Kermiche, personne n'imaginait ce passage à l'acte.