Saint-Etienne-du-Rouvray : la droite réclame des mesures d'enfermement préventif
Dès l'annonce de l'attentat à Saint-Etienne-du-Rouvray, la classe politique a vivement réagi ce mardi 26 juillet. Pas d'unité nationale. Entre renforcer l'arsenal sécuritaire et l'État de droit, le débat reste ouvert.
Plus de fermeté. Voilà ce que la droite réclame devant l'accumulation des attentats en France. Quelques heures seulement après l'attaque de l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray, Nicolas Sarkozy exige d'être entendu.
"Je demande au gouvernement de mettre en oeuvre toutes les propositions que les Républicains ont présentées depuis des mois, sans délai. Nous ne pouvons plus perdre de temps. C'est la guerre et il n'y a pas d'autres choix que de la mener et de la gagner", a-t-il déclaré.
Un Guantanamo à la française ?
Sous le gouvernement Valls, trois lois antiterroristes ont été promulguées, les pouvoirs de la police renforcés et l'état d'urgence prolongé. Des mesures insuffisantes pour la droite. Le député LR Georges Fenech réclame un Guantanamo à la française.
Problème : incarcérer des jihadistes présumés fichés "S" serait inconstitutionnel. Ce mardi soir, Manuel Valls ne manque pas de le rappeler. Il s'en prend à ceux qui remettent en cause l'État de droit". Une stratégie confirmée par François Hollande qui veut tout faire pour rassembler les Français et surtout ne pas céder à la surenchère sécuritaire.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.