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Tuerie de Toulouse : la police se lance dans une "gigantesque chasse à l’homme"

Les tirs devant un collège juif de Toulouse ont fait quatre morts. Le tireur s'est enfui en scooter et il aurait utilisé la même arme que lors des assassinats des militaires de Toulouse et Montauban. L’enquête est confiée au Parquet antiterroriste de Paris.
Article rédigé par Caroline Caldier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franceinfo (Franceinfo)

Les heures passent
et les forces de police n’ont qu’un objectif : retrouver la piste du tueur, "priorité
des priorités"
, "objectif numéro un" avec "obligation de résultats
très rapides"
, selon des sources policières. Principale interrogation :
et si l’auteur des tirs devant le collège Ozar Hatorah et celui qui a tué les quatre
militaires près de Toulouse et Montauban ne faisaient qu’un ?

Le tireur aurait
utilisé deux armes. Un neuf millimètres à l'extérieur du collège et une autre
arme de calibre 11.43 à l'intérieur de
l'établissement. Le même calibre que celui utilisé pour le meurtre des
parachutistes. "C'est la même arme" qui a été utilisée le 11 mars, lors du meurtre d'un militaire à Toulouse, puis quatre jours plus tard de deux autres militaires à Montauban, et enfin lundi lors de la fusillade qui a fait quatre morts contre un collège juif à Toulouse, selon une source proche de l'enquête. Il s'agit sans doute d'un "spécialiste" selon Benoît
Ebel, du syndicat de police synergie. 

"Une
gigantesque chasse à l’homme" (source policière)

La qualification "terroriste"
de ces actes a été retenue en raison de l'impact de ces tueries, qui créent "un
climat d'intimidation et de terreur"
. C’est donc le Parquet de Paris qui
centralise les trois enquêtes "diligentées pour des faits qualifiés
d'assassinat et tentatives d'assassinat en lien avec une entreprise terroriste"
.

François Fillon a
précisé que des "moyens exceptionnels" leurs seraient consacrés. Selon
une source policière, c'est même l'ensemble des services de la Direction
centrale de la police judiciaire qui sont mobilisés, soit des milliers d'hommes
et de femmes. Des moyens d'enquête "sophistiqués" avec des "profileurs"
et spécialistes d'internet, sur le terrain, à Toulouse notamment où des rondes
ont été organisées et "multipliées" , héliportés, aux frontières, de
renseignement, ont été déployés, selon les sources.

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