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Un "déséquilibré" interpellé nu dans un TGV près de Reims

Placé en garde à vue pour "apologie du terrorisme" et "exhibition sexuelle", le suspect "apparaissait immédiatement comme totalement déséquilibré, et non auditionnable".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un TGV en gare de Bezannes (Marne), le 30 mai 2011. (MAXPPP)

Un homme "totalement déséquilibré" a été placé en garde à vue mardi 5 novembre et doit désormais être hospitalisé après avoir été interpellé nu dans un TGV reliant Stuttgart (Allemagne) à Paris, a annoncé le parquet de Reims (Marne).

Peu avant 10 heures, la police est intervenue "à la suite de la mise en cause d'un individu perturbateur dans un TGV à hauteur de la gare de Bezannes", près de Reims, a indiqué dans un communiqué le procureur de Reims, Matthieu Bourrette. "Durant ce contrôle, l'individu" au "comportement curieux et inquiétant (...) prononçait des mots en arabe, semblant faire allusion à Allah, mais contrairement à ce qui a pu être rapporté initialement aux services de police, à aucun moment les témoins ne l'ont entendu prononcer les mots 'Allah Akbar' (Dieu est le plus grand)", a précisé le procureur.

Vers une hospitalisation d'office

Après s'être déshabillé complètement, l'homme a été interpellé "sans difficulté". Il ne portait "aucune arme ou engin explosif", a-t-on ajouté de même source.

Placé en garde à vue au commissariat de Reims pour "apologie du terrorisme et exhibition sexuelle dans les locaux du commissariat de Reims, "il apparaissait immédiatement comme totalement déséquilibré, et non auditionnable". "L'expert psychiatre qui l'a visité a conclu à une abolition totale du discernement (...) La garde à vue va être levée, et un arrêté a été pris afin de permettre son hospitalisation d'office", a ajouté le procureur.

Des investigations auprès des autorités allemandes "semblent établir qu'il s'agit d'un individu de 28 ans, né au Maroc, connu des services de police et de justice allemands". Le TGV a été évacué afin qu'une fouille puisse être menée et le train est reparti vers 11h15, soit une heure et quart plus tard, "une fois que toutes les garanties de sécurité" avaient été réunies.

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