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Un militaire écroué après avoir retourné une arme contre son agresseur

Le légionnaire, qui dit avoir agi en état de légitime défense, a été mis en examen pour "violences volotaires avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La gare du Nord à Paris, le 18 avril 2014.  (BERTRAND GUAY / AFP)

Il plaide la légitime défense, mais il dormira tout de même derrière les barreaux. Un militaire a été mis en examen et placé en détention, lundi 5 mai, après la mort d'un homme qui, dit-il, l'a attaqué avec un couteau à la gare du Nord à Paris, dans la nuit de vendredi à samedi. Le légionnaire a été mis en examen pour "violences volontaires avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner".

"Il plaide la légitime défense, et dit qu'il n'a mis aucun coup, n'a fait que se défendre", explique Karim Morand-Lahouazi, son avocat. Le coup mortel, porté à l'artère fémorale, aurait été porté lors de l'empoignade, tandis que le légionnaire, âgé d'une trentaine d'années, se protégeait, ajoute l'avocat, selon qui son client "n'a jamais eu l'intention de tuer".

Sept coups de couteau

Le parquet de Paris avait ouvert une information judiciaire pour homicide volontaire. Une source proche de l'enquête avait alors évoqué sept coups de couteau reçus par la victime. Les faits sont survenus dans la nuit de vendredi à samedi, peu après minuit. Selon les premiers éléments de l'enquête, ce légionnaire qui se trouvait aux abords de la gare en compagnie de sa petite amie aurait vu un homme se présenter à eux pour leur proposer de lui acheter de la drogue.

Devant le refus du militaire, l'homme aurait insisté puis brandi un couteau et menacé le couple. Le militaire serait alors parvenu à retourner l'arme contre son agresseur, le blessant au bras et à la cuisse. Transporté à l'hôpital, l'homme est mort des suites de ses blessures. Lors de l'altercation, le militaire a été blessé à la main.

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