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Un policier tue trois personnes à Sarcelles : "Un drame sentimental qui ne peut pas non plus expliquer une telle folie meurtrière"

Un policier de 31 ans a tué trois personnes et en blessé trois autres avec son arme de service, samedi à Sarcelles (Val d'Oise). Il a ensuite retourné l'arme contre lui. La thèse du drame familial est privilégiée.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Un conflit familial pourrait être à l'origine du drame qui s'est déroulé peu avant 21h samedi à Sarcelles, où un policier de 31 ans a tué trois personnes, dont son beau-père, avant de se suicider. Ci-contre une patrouille en intervention de nuit, à Nancy (Illustration) (MAXPPP)

Un policier de 31 ans a tué trois personnes avec son arme de service, samedi 18 novembre en début de soirée à Sarcelles (Val-d'Oise), avant de se suicider. Parmi les victimes figurent son beau-père et deux voisins. Sa belle-mère, sa compagne et la sœur de cette dernière ont été blessées.

Le maire honoraire de Sarcelles a indiqué sur franceinfo au lendemain du drame que l'homme venait "a priori", d'apprendre que sa compagne le quittait. "On peut imaginer un drame sentimental, mais qui ne peut pas non plus expliquer une telle folie meurtrière", a déclaré François Pupponi. "Les policiers qui sont arrivés ont découvert une scène terrible, puisqu'il y avait des corps un peu partout sur la voie publique, dans des voitures sur le trottoir et puis après, très vite, ils ont compris un peu le déroulé de ce drame", a-t-il précisé.

Une première altercation envisagée 

"Ce qu'on pense, c'est qu'il y a peut-être eu une première altercation, qui aurait expliqué que les deux passants, parce qu'ils étaient là, se sont éventuellement interposés (…) et ensuite il [le policier] serait venu chez son ex-compagne pour tuer ses beaux-parents. C'est la seule explication rationnelle", a déclaré François Pupponi. "Il y a eu deux drames à 150 m l'un de l'autre avec des personnes qui ne se connaissaient pas, qui étaient des voisins mais qui n'avaient pas de lien entre eux", a encore expliqué le député socialiste du Val-d'OIse.

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