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Val-de-Marne : une arme factice pointée sur une professeure dans un lycée de Créteil, deux lycéens en garde à vue

Une arme factice a été saisie au domicile du lycéen interpellé vendredi soir. L'autre élève impliqué s'est présenté au commissariat dans la soirée. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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L'entrée du lycée Edouard-Branly, à Créteil, Val-de-Marne. (SAMANTHA GAUDFRIN / MAXPPP)

Une enquête est ouverte après qu'un élève a pointé une arme sur une professeure, dans un lycée de Créteil (Val-de-Marne), a appris franceinfo de source judiciaire samedi 20 octobre, confirmant une information du Parisien. Deux lycéens sont en garde à vue. La scène, filmée et diffusée sur les réseaux sociaux, s'est déroulée jeudi 18 octobre au lycée Edouard-Branly de Créteil : sur les images, filmées au moyen d'un téléphone, on voit un élève de 16 ans mettre en joue une enseignante en lui intimant de le noter "présent" sur sa feuille de présence.

Une arme factice

L'enseignante est allée déposer plainte pour "menaces avec arme et diffusion d'images", vendredi après-midi, au commissariat de Créteil, accompagnée par sa hiérarchie, a indiqué le rectorat de l'académie de Créteil à France Bleu Paris. Une arme factice de type "airsoft" a été saisie au domicile du lycéen interpellé vendredi soir, a indiqué une source policière à France Bleu Paris. L'autre élève impliqué s'est présenté au commissariat dans la soirée. 

Le rectorat de l'académie de Créteil fait part de son "indignation" et condamne avec fermeté ces actes. "Que l'arme soit factice ou non, c'est un geste inacceptable", commente-t-on à l'académie.

"La justice suivra son cours"

Les élèves de première professionnelle impliqués sont "placés en mesure conservatoire en attendant un conseil de discipline, qui ne présage pas du reste des démarches judiciaires. La justice suivra son cours", a indiqué à franceinfo Didier Sablic du syndicat Snep FSU 94. Il dénonce "un acte absolument condamnable, scandaleux", et qui "ne correspond pas du tout au climat de l'établissement et à ce qui s'y passe tous les jours". Il précise que le corps enseignant doit se réunir le mardi qui suit les vacances de la Toussaint, pour apporter "une parole commune auprès des élèves", pour "condamner, mais aussi construire la suite par rapport à cet acte".Je condamne avec fermeté les actes de menace envers un professeur advenus jeudi au lycée E. Branly de Créteil.

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