Le viol d'une jeune fille de 12 ans par trois adolescents à Courbevoie (Hauts-de-Seine), vient perturber la campagne des législatives anticipées. Mercredi 19 juin, chaque formation politique pointe les responsabilités du camp adverse dans la montée de l'antisémitisme.
Une agression bouleversante s'invite au coeur de la campagne des législatives anticipées. En Conseil des ministres, mercredi 19 juin, le président de la République(Nouvelle fenêtre) a expressément demandé à la ministre de l'Éducation nationale, Nicole Belloubet, d'organiser cette semaine dans les écoles un temps d'échange. L'objectif étant de lutter contre le racisme et l'antisémitisme, centraux dans les actes de Courbevoie (Hauts-de-Seine), qui ont provoqué l'émoi de la classe politique.
Les camps s'accusent mutuellement
Chacun s'accuse de complaisance avec l'antisémitisme. À gauche, François Ruffin, François Hollande, ou encore Jean-Luc Mélenchon ont tweeté. Le patron de LFI dénonçant le "racisme antisémite" de ce crime. Le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, a immédiatement réagi au message de son opposant : "Comment osez-vous ? (...) Vos propos récurrents alimentent la haine", a-t-il écrit sur le réseau social. Même émotion du côté du Rassemblement national, qui en profite aussi pour accuser La France insoumise.
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