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Feuilleton 4/5 : "Les secrets de Cheverny"

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Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Son répertoire pas très sacré ne lui pose aucun problème. Il n'y aura pas besoin de l'intervention du Saint-Esprit pour que soeur Cristina termine la saison de ce télé-crochet. Plus de 50 millions de personnes ont regardé ses vidéos sur Internet. La finale aura lieu le mois prochain.

La suite de notre feuilleton sur les merveilles du château de Cheverny. L'édifice est situé dans un magnifique parc, où l'on découvre un spectaculaire massif de tulipes de Hollande. Six paysagistes bichonnent ce superbe jardin "a la française". Parmi eux, un jeune qui était, il y a quelques années, en difficulté. Il ne s'imaginait sûrement pas un jour travailler dans un château.

Dernier embellissement du château de Cheverny cette année, des fleurs de la variété Triomphe. L'un des six jardiniers de Cheverny nous les fait découvrir, il travaille au château depuis huit ans. Le massif attire les visiteurs dès le mois d'avril.

Il y en a 60.000. On a 1400 m2 de tulipes, 60.000 bulbes. Ce massif, on l'appelle "le ruban". On a été dix pour les planter, on a mis une semaine et demi.

Il doit récolter des tulipes fraîches pour fleurir le château, la marquise les attend pour remplacer sept bouquets.

On va en prendre quelques roses encore, pour en faire le fameux bouquet "vanille-fraise".

Il a fait beau très tôt cette année, les tulipes, c'est presque fini, et les pelouses auraient besoin de pluie.

Elles sont bien jaunes.

On n'a pas encore mis l'arrosage automatique. Rassure-moi, ça va repartir.

Exactement.

Sami a été recruté de façon inédite, il y a près de 10 ans. Par une émission de France 3, "La brigade des jardiniers".

Je prends cet objet très délicatement.

Le marquis avait un projet de jardin au nord du château.

Les dessins des jardins, façade nord.

A l'époque, Sami était en colère contre la société, il a appris son métier au château, lors de la création d'un jardin.

S'il n'y avait pas les racines, on aurait planté normalement. L'architecte savait qu'il y aurait des racines.

Ce nouveau jardin était un risque et une chance pour le châtelain comme pour les apprentis.

Il nous a fallu quelqu'un pour s'occuper du jardin. Celui qu'il nous fallait, c'était Sami. Il a commencé par un CDD, vite prolongé par un CDI. Il monte les échelons avec toujours la même énergie.

Le jardin fait partie du paysage de Cheverny. Un atout de plus, comme la visite guidée, le matin.

C'est un "cervus megaceros". La forme de ses bois indique que ce n'est pas un cerf. Il s'agit d'un élan préhistorique. 2,40 m d'envergure, il mesurait près de 3 m de haut. Il vivait il y a 6.000 ans.

Sur les demandes répétées du public, le marquis ouvrira bientôt la chapelle du château a la visite. Il nous y invite en exclusivité.

Elle est un peu capricieuse.

C'est le lieu où son fils Maximilien a été baptisé il y a 13 ans. Il a fallu repenser le gardiennage et la sécurité car le flux des visiteurs sera différent.

C'est un lieu qu'on retrouve dans la plupart des châteaux, surtout dans les châteaux de la Loire. A Cheverny, elle est tout en hauteur, mais on voulait que nos visiteurs en profitent.

Les propriétaires de Cheverny veulent toujours élargir leur offre commerciale, alors ils vont apprendre un nouveau métier : celui de l'hospitalité. Avec un gîte qu'ils veulent plus cossu que rustique. Ils souhaitent laisser à leurs trois enfants des entreprises qu'ils puissent se partager én préservant l'intégrité du domaine.

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