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Florange. Le repreneur potentiel était associé à un grand groupe russe

"Le Républicain Lorrain" révèle que le Belge Bernard Serin (groupe CMI) s'était associé au groupe Severstal pour son projet de reprise des hauts-fourneaux d'ArcelorMittal.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Les hauts-fourneaux de Florange (Moselle), le 30 novembre 2012. (JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP)

FLORANGE - Deux "poids lourds" de la sidérurgie mondiale, le belge CMI de Bernard Serin et le russe Severstal d'Alexei Mordachov, étaient associés pour reprendre le site ArcelorMittal de Florange (Moselle), affirme le quotidien régional Le Républicain Lorrain, mercredi 5 décembre. 

Sous le titre "les coulisses d’une nationalisation ratée", le quotidien écrit que l'existence de ce duo "fragilise la position de Jean-Marc Ayrault, hostile à la nationalisation""Si l’on reconstitue le scénario des derniers jours, cette information est à mettre à l’actif d’Arnaud Montebourg, le bouillant ministre du Redressement productif aujourd’hui dans la tourmente", ajoute-t-il. Ce dernier avait annoncé qu'un repreneur était prêt à mettre 400 millions d'euros sur la table.

Bernard Serin était prêt à engager 500 millions d'euros

Le nom du milliardaire russe Alexei Mordachov avait déjà été cité il y a plusieurs semaines par le quotidien économique Les Echos. Le Républicain Lorrain affirme avoir eu "la confirmation que le tour de table prévoyait que (cet) oligarque à la tête du 23e groupe sidérurgique mondial (69 000 personnes) n’ait qu’une 'participation minoritaire' et laissait donc la main à Bernard Serin, ex-cadre de Florange, pour mener sa stratégie industrielle".

"Il semble également que le montant qu’aurait engagé Bernard Serin aurait avoisiné en réalité les 500 millions d'euros", affirme encore le journal. Selon Le Républicain Lorrain, "économiquement, la partie ne paraît pas terminée (et) Severstal pourrait prendre sa revanche""Les cartes pourraient être rebattues si Ulcos n’était pas attribué à Florange le 20 décembre ou si Mittal donnait un coup de canif dans le contrat passé avec Matignon", conclut-il.

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