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Foot : incroyable mais vrai, la Ligue 1 a trois leaders

Le PSG, l'OM et l'OL se partagent la tête du classement avec 35 points.

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 7min
La joie de Blaise Matuidi, buteur avec le PSG contre Lyon, le 16 décembre 2012. (FRANCK FIFE / AFP)

Ce qu'il faut retenir de la 18e journée de Ligue 1, disputée du 14 au 16 décembre, en deux phrases pour chaque club, pas toujours très sympas.

1- PSG 35 points (vainqueur de Lyon 1-0). Cette fois-ci, le PSG n'a pas gagné 4-0 comme ses précédents matchs. Mais la victoire obtenue contre Lyon vaut de l'or : elle enterre définitivement la crise que le club avait annoncée mi-novembre, et elle replace le PSG à la seule place où il estime devoir être : la première.

2- Lyon 35 (battu par le PSG 1-0). Il manquait deux créateurs à cette équipe, Gourcuff et Grenier, forfaits, et ça s'est vu sur le terrain. Une fois mené, l'OL n'a pas su trouver d'espace dans la défense parisienne. Certes, il s'en est fallu d'un poteau de Lisandro pour que l'OL s'en sorte avec un match nul. "On a montré qu'on pouvait faire quelque chose, et on sort de ce match avec une défaite. On est passé à côté d'un exploit", regrette le milieu lyonnais Michel Bastos sur Canal +.

2- Marseille 35 (vainqueur à Toulouse 1-0). Les Olympiens sont en route pour battre leur record de victoires à l'extérieur (12). Ils en sont déjà à 7 sur 10 rencontres disputées loin de leurs bases, un record.

4- Lorient 30 (vainqueur de Saint-Etienne dans le Chaudron 2-0). Les Merlus étaient sur une bonne série, avec un cycle de trois victoires consécutives qu'ils n'avaient pas connu depuis cinq ans. Avec cette victoire, dans un stade qui leur réussit bien, ils dépassent déjà leur total de points à l'extérieur de l'année dernière. 2012-13, saison de Lorient ? "Le classement, on en parle pas, c'est la conséquence du jeu. Il n'y a pas de commentaire à faire dessus", tempère l'entraîneur Christian Gourcuff.

5- Nice 29 (vainqueur d'Evian 3-2). Les Niçois restent sur 5 victoires consécutives à domicile, 9 matchs sans défaite. Menés 2-0 par Evian au quart d'heure de jeu, les Niçois ont renversé la vapeur avant de gagner en toute de fin de match grâce à un but de Maupay, né en 1996 ! "C'est énorme", résume l'entraîneur Claude Puel.

Les Niçois Maipay et Civelli célèbrent le but de la victoire contre Evian (3-2), le 15 décembre à Nice. (VALERY HACHE / AFP)

6- Rennes 29 (vainqueur de Valenciennes 2-0). Vu leur début de saison calamiteux, c'est une surprise de retrouver les Rennais si bien placés : "On est bien conscient que l'on a des progrès à faire et que des équipes nous sont supérieures, mais on est là, on s'accroche avec nos qualités", relativise l'entraîneur Frédéric Antonetti. Julien Féret, milieu offensif rennais, relativise encore plus : "Je ne suis pas sûr qu'on mérite d'être quatrièmes ni de finir quatrièmes en fin de saison."

7- Bordeaux 28(tenu en échec par Nancy). Les têtes de turcs des supporters, Fahid Ben Kalfallah et Henri Saivet, se sont montrés décisifs dans un match que les Bordelais ont dominé de la tête et des épaules, même en évoluant à 11 contre 10. Déçu, l'entraîneur bordelais, Francis Gillot ? Pas trop : "On a 28 points en 18 matches, mais ce n'est pas si mal que cela."

8- Saint-Etienne 27 (battu à domicile par Lorient 0-2). Lorient ne réussit pas à Saint-Etienne (quatre défaites sur les cinq derniers matchs). Plus préoccupant, le dernier but des Verts remonte au 23 novembre dernier.

9- Montpellier 26 (vainqueur de Bastia 4-0). Les Montpelliérains dans la
première moitié du tableau, grâce à leur troisième victoire consécutive. Voilà qui est neuf.

La joie du milieu de terrain Younès Belhanda, après la large victoire de son équipe face à Bastia (4-0), le 15 décembre 2012.  (SYLVAIN THOMAS / AFP)

10- Valenciennes 26 (battu à Rennes 0-2). Deux défaites de suite, face à Paris puis à Rennes, la formation nordiste a peut-être touché ses limites. Non, veut croire son entraîneur Daniel Sanchez : "Le contenu ne m'inquiète pas, on ne repart pas avec un non-match. Il faut bien terminer cette première partie, si on gagne le prochain match contre Evian on aura 29 points et le contrat sera rempli."

11- Lille 26 (tenu en échec 1-1 par Reims). Et Lille reste la dernière équipe de Ligue  1 à ne pas avoir marqué plus de deux buts sur un match. Un fan anglais de Lille tweete : "Encore 16 points et Lille sera sauvé de la relégation. C'est tout ce qu'ils peuvent espérer en jouant comme ça." 

Un attaquant du LOSC bute sur le gardien de Reims lors du match Reims-Lille, le 15 décembre 2012. (MAXPPP)

12- Toulouse 23 (battu par Marseille 0-1). Quelle surprise de retrouver le TFC si bas ! Début novembre, lorsqu'ils affrontent Bordeaux, les Toulousains peuvent atteindre le fauteuil de leader. Désormais, ils en sont bien loin. Mais, classe, Alain Casanova refuse de fustiger l'arbitrage dans un match que son équipe a terminé à neuf : "L'arbitre prend ses décisions, c'est un excellent arbitre, sûrement le meilleur de sa génération, un de ceux qui laissent jouer. Tout ce qui concerne l'arbitrage, je ne vais pas le commenter."

13- Brest 21 (vainqueur à Sochaux 2-1). C'est le tout premier succès à l'extérieur de Brest cette saison et il vaut de l'or. Les Bretons mettent à distance respectable un concurrent direct pour le maintien et s'assurent de passer les fêtes hors de la zone de relégation. 

14- Evian 19 (battu par Nice 2-3). La défaite ne fera pas oublier la bonne prestation d'ensemble des Savoyards, qui auraient pu s'imposer à Nice. Evian est d'ailleurs plutôt convaincant à l'extérieur depuis la prise de fonction de Pascal Dupraz comme entraîneur (trois victoires).

15- Ajaccio 19 (battu par Troyes 2-3). Perdre 3-2 en marquant deux fois dans le temps additionnel montre qu'on n'était pas forcément très attentif pendant les 90 premières minutes.

16- Bastia 19 (écrasé par Montpellier 0-4). Après un match à huis clos, une défaite à domicile contre le voisin honni, une pelouse pourrie, une suspension de stade pour une autre rencontre, un supporter en grève de la faim, les Bastiais finissent la semaine sur une humiliation. Dur.

17- Reims 18 (tenu en échec par Lille 1-1). Les Rémoins ont mis fin à une série de 699 minutes sans marquer, soit plus de six matchs vierges au tableau d'affichage. Mais n'ont toujours pas gagné, ce qui ne change pas grand-chose à leur problème.

18- Sochaux 16 (battu par Brest 2-1). Les Sochaliens ont perdu le match qu'il ne fallait absolument pas perdre, mais confirment leur propension à faire des séries, bonnes et mauvaises. En ce moment, c'est la mauvaise série de cinq matchs sans victoire qui suit celle où les Lionceaux avaient pris 7 points en 3 matchs. Plus inquiétant : à domicile, les Sochaliens n'ont pris que 8 points en 9 matchs.

19- Troyes 12 (vainqueur d'Ajaccio 3-2). Ce n'est que la deuxième victoire à domicile de Troyes, la deuxième tout court aussi. Ce sont les cinq matchs nuls à domicile qui pénalisent fortement une équipe en progrès, ces dernières semaines.

20- Nancy 11 (rattrapé par Bordeaux 1-1). C'est la sixième fois consécutive que Nancy se fait rattraper après avoir ouvert le score. Vous avez dit "maudits" ? "Il reste un match à jouer, à 14 points, ce sera encore jouable", veut croire l'entraîneur lorrain Jean Fernandez.

Retrouvez le compte-rendu des matchs sur francetv sport 

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