France-Allemagne et l'avenir de l'Europe
Quel sera l'avenir de l'Europe ? Le couple franco-allemand en est le moteur. De cette entente dépendent les choix économiques pour demain. Rappel historique.
Vive l'amitié franco-allemande.
En Français, la chancelière rappelle la règle qui prévaut depuis 50 ans. Le 15 mai 2012, jour de son installation à l'Elysée, François Hollande se rend à Berlin. Président à peine investi qui cherche ses marques Les 2 pays cultivent leur amitié, même si leurs dirigeants doivent encore la construire.
En ce qui concerne Mme Merkel et François Hollande, la relation est apaisée. Au départ ce n'était pas facile, mais maintenant ils sont sur la même longueur d'onde.
Aplanir les divergences, car il y en a. Valoriser le partenaire. L'histoire du couple est faite de ces gestes qui scellent l'amitié. Personne n'a oublié le général De Gaulle et Konrad Adenauer, les 2 anciens ennemis réconciliés, et les mots de De Gaulle à la jeunesse allemande.
L'amitie transcende les clivages politiques. Entre le libéral Valéry Giscard d'Estaing et le social démocrate Helmut Schmidt. Helmut Kohl était conservateur, François Mitterrand socialiste. Ils ont marqué l'histoire en se donnant la main à Verdun.
Les 2 pays sont toujours les 2 plus grands pays de l'Union européene. Ils ont le pouvoir de bloquer une décision au Conseil européen. Ils ont besoin l'un de l'autre.
Avec l'arrivée d'Angela Merkel et le décollage économique allemand, le couple se crispe derrière la vitrine des embrassades. Sarkozy semble accepter les dogmes économiques fixés par la chancelière. On parle d'un axe "Merkozy". Hollande au début de son mandat est récalcitrant. les socialistes français critiquent ouvertement Merkel avant d'être recadrés par l'Elysée. Pour l'ancien ministre Bruno Le Maire, le mal est ailleurs.
Quand dans le moteur il n'y a plus qu'un seul temps qui fonctionne, c'est-à-dire l'Allemagne, le moteur ne marche plus.
La réélection d'Angela Merkel, François Hollande en est persuadé, va clarifier la relation. Les 2 dirigeants ont du temps devant eux pour trouver des compromis.
En politique intérieure, la cote de popularité du Président baisse : une chute de 5 points, selon un sondage IFOP pour le JDD. François Hollande s'approche du record d'impopularité atteint par François Mitterrand en 1991. Des chiffres, une cote d'alerte Ecoutons ce soir quelques témoignages de Français et les raisons de leur colère.
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