14-Juillet : 180 personnes ont été interpellées à Paris après des violences, retour au calme sur les Champs-Elysées
Les "gilets jaunes", qui ne portent pas leur chasuble fluo, occupent le haut de l'avenue ouverte au public après le défilé.
Ce qu'il faut savoir
Un défilé, et de l'agitation. Cent-quatre-vingt personnes ont été interpellées dimanche 14 juillet à Paris en marge des violences qui ont succédé au traditionnel défilé militaire, a annoncé la préfecture de police. Plus tôt dans l'après-midi, plusieurs dizaines de personnes, dont des "gilets jaunes", ont fait face aux forces de l'ordre sur les Champs-Elysées. En fin d'après-midi, les autorités assuraient que le calme revenait sur l'avenue.
Tirs de gaz lacrymogène. Les forces de l'ordre ont effectué à plusieurs reprises des tirs de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants, parfois mêlés aux touristes ou aux badauds, et pour certains les visages dissimulés sous un foulard, un masque ou une capuche. C'est la première fois depuis le 16 mars que des "gilets jaunes" parviennent à retourner manifester sur les Champs-Elysées qui avaient connu une flambée de violences lors du 18e samedi de mobilisation de ce mouvement social.
Au moins 152 interpellations. Quelque 152 personnes, dont les figures du mouvement des "gilets jaunes" Eric Drouet, Jérôme Rodrigues et Maxime Nicolle, ont été arrêtées, a indiqué la préfecture de police. Les autorités précisent que ces interpellations ont eu lieu pour divers motifs (port d'arme prohibé, violences sur personne dépositaire de l'autorité publique, détériorations de biens privés, manifestation non déclarée).
Emmanuel Macron sifflé en descendant les Champs-Elysées. Le président français, dont c'était le troisième défilé de fête nationale depuis son élection en mai 2017, a descendu les Champs-Elysées à bord d'un command car aux côtés de son chef d'état-major. De nombreux sifflets ont retenti à son passage, alors que le chef de l'Etat est confronté depuis plusieurs mois au mouvement de contestation des "gilets jaunes".