Fête nationale du 14 juillet : certaines préfectures interdisent la vente de mortiers et de feux d'artifices

À Montpellier (Hérault), les émeutes qui ont suivi la mort de Nahel ont enflammé certains quartiers, avec des tirs de mortiers et de feux d'artifices contre les forces de l'ordre. Depuis, le calme est revenu, mais certains s'inquiètent, vendredi 7 juillet au matin. De nouveaux incidents pourraient se produire le 14 juillet. Pour éviter des affrontements, certaines préfectures ont déjà pris des arrêtés pour interdire la vente de ce type de matériel.

Plusieurs saisies de feux d'artifices et de mortiers

Aux frontières des pays exportateurs comme l'Allemagne ou la Belgique, les contrôles s'intensifient. En Ille-et-Vilaine, 2,7 tonnes de feux d'artifices et mortiers viennent d'être saisies, en provenance de Pologne, tout comme une autre camionnette de 400 kilos de marchandises interpellée dans la semaine à Paris. Les syndicats de police estiment ce matériel très dangereux. Pour les commerçants et buralistes qui vendent ces produits, ces mesures sont jugées excessives. Le ministère de l'Intérieur demande en tout cas la fermeture des commerces qui ne respecteraient pas les interdictions. La vente en ligne, elle, reste pour l'instant difficilement contrôlable.