"A terme, c'est au suffrage universel que devra être désigné le président de l'Europe"
"Cela n'enlèvera rien, contrairement à ce que l'on entend, à la légitimité des chefs des Etats-nations", estime l'ex-candidate à la présidentielle Ségolène Royal à "La Tribune" mardi.
La vice-présidente de l'Internationale socialiste ajoute que si Nicolas Sarkozy, qui l'a battue lors de la dernière présidentielle, "craint qu'un président fort à Bruxelles lui fasse de l'ombre, il a tort. C'est parce que l'Europe sera plus forte que chaque pays d'Europe le sera".
Concernant le futur président de l'UE, Mme Royal estime qu'"il faudra qu'il incarne tout un continent avec charisme si l'on ne veut pas qu'à peine créé, ce rôle soit disqualifié".
De difficiles tractations sont en cours entre les Etats membres visant à désigner le président de l'UE et son quasi ministre des Affaires étrangères, deux fonctions créées par le Traité de Lisbonne.
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