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Alduy laisse son poste de maire à son adjoint

Jean-Paul Alduy a annoncé jeudi qu'il laisserait sa place de maire à son premier adjoint Jean-Marc Pujol, le 22 octobre
Article rédigé par France2.fr
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Le sénateur-maire de Perpignan, Jean-Paul Alduy (© AFP PHOTO / LIONEL BONAVENTURE)

Jean-Paul Alduy a annoncé jeudi qu'il laisserait sa place de maire à son premier adjoint Jean-Marc Pujol, le 22 octobreJean-Paul Alduy a annoncé jeudi qu'il laisserait sa place de maire à son premier adjoint Jean-Marc Pujol, le 22 octobre

Le sénateur-maire UMP de Perpignan veut se consacrer à la présidence de l'agglomération Perpignan-Méditerranée.

Interrogé par Radio France Bleu Roussillon et L'Indépendant, il a souligné qu'il anticipait la réforme des collectivités qui devrait interdire en 2010 le cumul des mandats de maire et de président d'agglomération.

M.Alduy a précisé qu'il allait devenir premier adjoint de M.Pujol pour continuer de travailler en tandem à la tête de la ville: "Ce n'est pas une décision d'abandon, mais au contraire c'est par respect vis-à-vis des Perpignanais qui m'ont réélu au mois de juin que je souhaite organiser l'équipe de la manière la plus efficace possible et appliquer le programme sur lequel on a été élu", a-t-il déclaré, précisant avoir fait "le choix de l'honnêteté et de l'efficacité".

Et de conclure: "Je comprends le trouble des Perpignanais. Je n'ai pas choisi le calendrier. C'est l'accélération de la réforme des collectivités territoriales qui dicte mon choix. 2010 sera une année décisive pour Perpignan et son avenir qui se jouera à l'agglomération".

M.Alduy avait récemment qualifié cette permutation d'"ajustement technique". "Je m'interroge sur la façon la plus efficace de faire de l'agglomération un pôle de 800.000 habitants au moins, qui pèsera régionalement dans les années à venir", avait-il lancé il y a quelques semaines.

Jean-Paul Alduy a été réélu maire le 5 juillet par le conseil municipal de cette ville de 110.000 habitants après la victoire de sa liste le 28 juin lors d'une élection organisée suite à l'invalidation du scrutin de mars 2008 pour une fraude dite "à la chaussette". Le Conseil d'Etat avait annulé pour fraude, le 23 avril, l'élection municipale de mars 2008. Lors du dépouillement du second tour, le président d'un bureau, frère d'un colistier de M.Alduy, avait été trouvé en possession de bulletins et d'enveloppes dissimulés dans ses poches et ses chaussettes.

Au second tour du scrutin municipal, la liste de M.Alduy avait obtenu 53,54% des suffrages exprimés, devançant celles de la socialiste Jacqueline Amiel-Donat (33,08%) et de Jean Codognès (divers gauche, MoDem, Verts, 13,38%).

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