Attaques contre les chevaux : pour le ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie, "aucune piste" n'est "exclue"
Selon le ministre, "plus d'une trentaine de cas dans plus d'une dizaine de départements" ont été recensés. Ces animaux ont été tués ou mutilés.
"Ce sont des actes inqualifiables". Le ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie, a promis "la mobilisation de tous les services pour que justice passe", lors d'un déplacement vendredi 28 août dans un centre équestre de Saône-et-Loire touché par l'une des attaques contre les chevaux qui se multiplient en France. "On est là pour montrer la mobilisation de tous les services pour que justice passe", a déclaré le ministre, en visite à l'Écurie des Parriauds, dans le village de Saint-Eusèbe (Saône-et-Loire), où l'oreille d'un cheval a été coupée.
Ces actes de barbarie à l’encontre de chevaux sont insupportables. Tous les moyens sont mobilisés et mis en œuvre pour mettre fin à cette terreur.
— Julien Denormandie (@J_Denormandie) August 28, 2020
Je me rends cet après-midi en Saône et Loire, aux côtés de propriétaires victimes et des enquêteurs.pic.twitter.com/aSktikl6ZI
Interrogé sur l'enquête, et en particulier sur les suspicions d'une secte satanique, le ministre a refusé de se prononcer plus en détails mais a précisé qu'"aucune piste" n'était "exclue". "Il y a manifestement un professionnalisme, des personnes qui agissent avec une certaine technicité", a-t-il souligné, faisant en particulier référence au cas d'une ponette vidée de son sang "sans qu'aucune trace" ne soit relevée dans le pré où elle a été retrouvée morte.
Selon le ministre, "plus d'une trentaine de cas dans plus d'une dizaine de départements" ont été recensés. La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes, organisme d'État) va apporter son concours aux enquêteurs, a fait savoir la gendarmerie.
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