Valence : la mairie porte plainte et renforce la présence policière à proximité de deux écoles, après des menaces d'enlèvements de jeunes filles
La mairie de Valence (Drôme) va porter plainte pour trouble à l’ordre public, et va renforcer la présence de sa police municipale lundi 15 janvier aux abords de deux écoles, après avoir découvert des menaces d’enlèvements de jeunes filles sur le réseau social Instagram, a appris France Bleu Drôme Ardèche dimanche. Une enquête est ouverte.
La semaine dernière, des menaces d'enlèvement de jeunes filles dans le quartier du Plan à Valence ont été publiées sur le réseau social Instagram. "On enlève les gamines de la ZUP ? Oui ou non ?", pouvait-on lire sur ce message posté sur le réseau social. Un collectif de parents inquiets a lancé un appel à l’aide vendredi. Le maire (LR) Nicolas Daragon a annoncé dimanche que la ville allait porter plainte pour trouble à l'ordre public. L’édile confirme aussi le renforcement de la présence de policiers municipaux dès lundi matin à proximité des écoles Pierre Brossolette et Jules Vallès.
Des publications "indécentes et irresponsables"
Nicolas Daragon estime que "ce genre de publication aussi indécente et irresponsable qu'elle soit, mérite que l'on s'y intéresse de près. Cela découle de ce que l'on peut trouver sur les réseaux sociaux mais je pense qu'il y a un moment où il faut que l'on sache dire stop", déclare-t-il à France Bleu Drôme Ardèche. Le maire de Valence recev ra rapidement certains membres du collectif de parents du quartier du Plan. Ils n'ont pas déposé plainte, mais ils ont écrit vendredi au maire, à de nombreux élus locaux, pouvoirs publics, jusqu'au Premier ministre.
La police a déjà ouvert une enquête relative à cette publication inquiétante, a appris France Bleu Drôme Ardèche.Ce n'est pas la première fois que des enfants du quartier du Plan sont la cible de menaces. En juin dernier, aux abords de l'école Pierre Brossolette, après une rixe entre jeunes sur fond de trafic de stupéfiants, des menaces de mort avait été proférées à l'encontre d'écoliers. Le lendemain matin, aucun enfant n'était allé à l'école.
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