Montagne : un bivouac au sommet du Mont-Blanc fait polémique
Une nuit de bivouac au sommet du Mont-Blanc pourrait coûter très cher à deux jeunes alpinistes : jusqu’à 150 000 euros d’amende chacun, et même de la prison. En découvrant un documentaire, Dormir au sommet du Mont-Blanc : 9 jours d'expédition, le maire de Saint-Gervais (Haute-Savoie), Jean-Marc Peillex, a décidé de porter plainte. Le périmètre fait l'objet d’un arrêté de protection de l’habitat naturel depuis 2020, interdisant le bivouac.
Le comité alpinisme Unesco France les soutient
“Ce qui est autorisé est le ski et l'alpinisme, et rien d’autre. On n'a pas le droit de venir avec un drone, un rameur, de bivouaquer, sauf au camp de base de Tête Rousse à 3 200 mètres, où l’on a le droit de bivouaquer", explique le maire. Joints par téléphone, les deux alpinistes disent avoir connaissance des restrictions posées pour protéger ce site sensible contre la surfréquentation et les incivilités. Ils disent ne pas avoir mesuré une interdiction totale, surtout en cette période hors saison. Le comité alpinisme France Unesco prend fait et cause pour les deux alpinistes.
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