Chantage à la vidéo intime à Saint-Étienne : Gilles Rossary-Lenglet, qui avait révélé l'affaire, entame une grève de la faim pour obtenir la révocation du maire

Mis en examen dans l'affaire qu'il avait lui-même révélée, Gilles Rossary-Lenglet a écrit au Premier ministre et espère que son action aboutira à "la révocation de Gaël Perdriau", le maire de Saint-Etienne.
Article rédigé par franceinfo
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Gilles Rossary-Lenglet, lors d'une interview donnée au Progrès, le 7 septembre 2022. (PHILIPPE VACHER / MAXPPP)

Gilles Rossary-Lenglet, qui avait révélé et reconnu son propre rôle dans l'affaire du "chantage à la vidéo intime" à Saint-Étienne, annonce dans un communiqué transmis à franceinfo avoir envoyé une lettre au Premier ministre et avoir entamé une grève de la faim place Jean-Jaurès à Saint-Etienne pour obtenir "la révocation de Gaël Perdriau" comme maire de Saint-Etienne. Dans cette affaire, Gilles Rossary-Lenglet est mis en examen, tout comme Gaël Perdriau. Dans son courrier au Premier ministre, il "interpelle" Michel Barnier afin "d’enclencher des élections anticipées".

Gilles Rossary-Lenglet "espère par ce geste enclencher une prise de conscience, un sursaut moral et permettre une sortie de crise" car, affirme-t-il, "pendant deux ans, toutes et tous ont menti aux juges et aux médias". Il assure aussi que "ce geste désespéré va [le] mettre en danger de mort au vu de [son] état de santé général". Il veut ainsi "réparer" ce qu'il assure avoir contribué à faire, soit l'élection de Gaël Perdriau comme maire de Saint-Etienne.

Dans sa lettre au Premier ministre, Gilles Rossary-Lenglet affirme notamment que "tel un empoisonnement au polonium, si cher à certains services étrangers, il [Gaël Perdriau] infecte lentement mais sûrement les vies démocratiques, économiques et toute la société". Il reproche au maire de Saint-Etienne de ne pas avoir quitté ses fonctions et "de s'accrocher à son siège", alors que ce dernier est mis en examen pour "chantage", "participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre un chantage" et "détournement de fonds publics par un dépositaire de l’autorité publique".

Dans cette affaire, le maire de Saint-Étienne nie toujours toute implication.

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