Ligne ferroviaire Lyon-Turin : le calme est revenu après une manifestation sous tension
Jets de pierres contre gaz lacrymogène. Peu après 16 heures, samedi 17 juin, la tension est montée d’un cran entre les opposants à la ligne ferroviaire Lyon-Turin et les forces de l’ordre. Ce rassemblement avait été interdit deux jours plus tôt par la préfecture. Une décision incompréhensible, pour les manifestants. "On essaie toujours de faire en sorte que les choses se passent le mieux possible, pacifiquement. Et on a un rapport de force", déclare un manifestant. "Je ne veux pas de la violence, je ne veux rien de tout ça. Je viens de m’exprimer avec, je ne sais pas, 4 000 personnes", ajoute un autre.
L’impact environnemental du projet est dénoncé par les opposants
Entre 3 000 et 5 000 personnes, à l’initiative du collectif écologiste "Les Soulèvements de la Terre", dénoncent l'impact environnemental de ce projet, initié il y a plus de 30 ans. Relier Lyon (Rhône) à Turin (Italie) en train, en moins de deux heures, au lieu de quatre actuellement. Les défenseurs du projet, eux, affirment qu’il permettrait de supprimer 700 000 camions par an sur les routes alpines. Déterminés à se faire entendre, les manifestants contenus sur le pont d’une route départementale ont choisi de passer par la rivière, pour tenter de bloquer l’autoroute A43. Samedi soir, les autorités affirment avoir tout fait pour éviter les débordements. La préfecture dénombrait samedi soir huit blessés légers, un du côté des manifestants et sept au sein des forces de l’ordre.
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